
Enzo Ferrari disait : « Demandez à un enfant de dessiner une voiture, il la dessinera certainement en rouge. »
Alors profitons de la présentation d’un nouveau modèle, la « purosangue » pour parler du célèbre « Rouge Ferrari ».
Pour le plus grand nombre, le Rouge Ferrari est une couleur à la fois singulière, mais aussi parfaitement identifiable. Elle fait partie des couleurs iconiques, au même titre que le bleu Klein ou le orange Hermès, qui nous permettent de penser qu’une couleur peut présenter des attributs chromatiques (sa tonalité, sa nuance) et géométriques (sa brillance, sa transparence, ses reflets) uniques et exclusifs.
Pourtant, l’histoire de la marque, nous montre que le rouge Ferrari s’est vu décliner en une multitude de rouges : Imola, Fiorano, Feu, Mugello, Berlinetta, Taormina, Magma, Maranello, Monza, Scuderia, Singapour, « Vero » et encore plus récemment le Rouge Ferrari F1-75.
Rien qu’aujourd’hui, dans le configurateur Ferrari, la marque vous propose neuf nuances de rouge distinctes : Le Rouge Course (intense), le rouge piste (légèrement plus clair), le rouge Dino (plus orangé), le rouge course met (métallisé), les nouveaux rouges California et Portofino (métallisés), le rouge « 70 ans » (transparent et profond).
Des couleurs complètement différentes regroupées sous le concept exclusif du « Rouge Ferrari »
Dès lors, il devient impossible d’associer le « Rouge Ferrari » à une couleur-objet unique (les caractéristiques physiques étant très différentes). Il est tout autant impossible de l’associer à une couleur-perçue unique (les attributs chromatiques et géométriques étant très différents).
En revanche, toutes ces couleurs partagent des attributs émotionnels similaires. Le « Rouge Ferrari » est véritablement une Couleur-cognitive de référence et contribue à démontrer que sa perception est avant tout, une activité culturelle et collective.